mardi 15 novembre 2016

Home sweet home

Toutes les bonnes choses ont une fin, et ce magnifique voyage ne déroge pas à la règle. Après un long voyage depuis Santiago me voilà de retour chez moi, accueilli par mes proches.


Il est difficile de résumer un tel voyage en quelques lignes. Durant sept mois j'ai tenté de partager mon aventure par quelques écrits, mais au fond il s'agit d'une expérience qui se vit, et les mots ne suffiront jamais à retranscrire les sensations qui m'ont traversé. J'ai découvert un Monde rempli de voyageurs en tous genres où parfois malheureusement le "Tour du Monde" devient une compétition, c'est à celui qui vivra l'expérience la plus extraordinaire en tentant de convaincre les autres qu'ils ont raté l'essentiel, mais j'ai aussi fait des rencontres inspirantes, celles qui vous poussent à remettre de nombreuses choses en questions. De mon côté, peu importe ce qu'ont vécu les autres et peu importe ce que j'aurais éventuellement raté, je rentre avec un sentiment d'accomplissement et l'impression d'avoir vécu, au-delà du voyage, une aventure unique. J'ai croisé beaucoup de gens et fait de très belles rencontres, mais également des rencontres que j'ai rapidement écourtées. Voyager seul m'a beaucoup apporté et m'a permis d'apprendre des choses...je peux maintenant me mettre de la crème dans le dos sans l'aide de personne !

Comment ne pas revenir changé lorsque pendant sept mois mes seules préoccupations ont été de savoir où j'allais dormir le soir et ce que j'allais manger dans la journée ? Comment ne pas revenir changé lorsqu'on a été au contact de populations si différentes de la nôtre ? J'ai côtoyé les castes indiennes les plus pauvres, les Sherpas népalais qui ne gagnent leur vie qu'en portant des charges allant jusqu'à 100kg, les moines bouddhistes ne vivant que des dons des habitants de leur village, les aborigènes australiens dont l'intégration dans le monde occidental pose un vrai problème, j'ai également pu constater que la Polynésie sous ses airs de paradis peut en réalité devenir une prison dorée où la vie peut se transformer en galère. Je me rends compte de la chance que nous avons de vivre là où nous vivons et même s'il ne s'agit pas de changer la totalité de mes habitudes et de mon mode de vie, garder ceci dans un coin de mon esprit me permettra de garder le recul nécessaire pour garder la tête sur les épaules. "Détachement" et "essentiel" sont certainement les mots qui résument le mieux ce qu'un tel voyage peu apporter comme changement.

Je remercie infiniment ceux qui m'ont poussé à tenir ce blog, même si cela a parfois été une corvée je me rends compte aujourd'hui que cela m'a permis d'extérioriser beaucoup de choses mais avant tout, de partager. Au moment où je termine d'écrire ces quelques lignes j'ai déjà envie de repartir, bien qu'en étant conscient que le lieu où je vis est bien celui dans lequel je me sens le mieux...c'est un paradoxe inexplicable.

Je me souviens avoir hésité à partir, et maintenant je me dis qu'il faut être fou tant cette expérience est marquante, ça n'a pas de prix. En sept mois j'ai vécu plus de choses que je n'aurais espéré vivre dans toute ma vie. J'ai (attention la phrase qui va suivre risque d'être pénible à lire) contemplé le Taj Mahal, foulé le Camp de base de l'Everest, marché sur la Grande Muraille de Chine, admiré le lever de Soleil sur la vallée des temples de Bagan, fait une balade à dos d'éléphant au Laos, médité devant les temples d'Angkor, surfé à Byron Bay, admiré le coucher du Soleil sur l'Opéra de Sydney, skié au-dessus des grands lacs de Nouvelle Zélande, sauté en parachute, plongé avec les raies et requins en Polynésie, vu le jour se lever sur les Moaïs de l'Ile de Pâques et vu les vigognes chiliennes galoper au bord d'un lac à plus de 4000m d'altitude.

Pour ceux qui ont réussi à lire cet article jusqu'au bout sans s'endormir, voici, en vidéo, un petit tour de planète !


A tous ceux qui hésiteraient encore à partir, il est impossible de regretter d'avoir fait un tel voyage, par contre il est fort probable de regretter un jour de ne pas l'avoir fait, alors...



vendredi 11 novembre 2016

Valparaiso

J'entame ma dernière ligne droite, j'ai maintenant quitté le nord du Chili pour rejoindre Valparaiso, à une centaine de kilomètres de Santiago, au bord de la mer. Il s'agira de la dernière étape de mon voyage.

L'ambiance est tout à fait différente, on ressent bien l’influence des colons espagnols en observant l'architecture des bâtiments administratifs :


La ville comprend une partie basse, plate, où se situent les commerces et les rues principales du centre-ville, et une autre partie faite de collines (Cerros) sur lesquelles viennent se percher les maisons les plus modestes. Et pour les rejoindre, rien de mieux que de prendre un "Ascensore", qui n'est ni plus ni moins qu'un funiculaire. En voici un qui n'est plus utilisé :


Je commence mon tour de la ville par le Cerro 21 de Mayo, où quelques stands attendent les touristes :


Depuis là-haut je peux voir le port :


Il faut savoir que Valparaiso représentait, il y a de nombreuses années, un important port d'Amérique du Sud pour les bateaux qui rejoignaient l'océan Pacifique depuis l'océan Atlantique par le détroit de Magellan. Depuis l'ouverture du détroit de Panama, le port a entamé son déclin.

D'autre part je ne compte pas moins de huit navires militaires, et en effet ici se trouve une importante base navale.

Je continue vers les quartiers de Yugoslavo :


Puis Concepcion et Allegre, d'où je peux observer les maisons des hauteurs me faisant penser aux Favelas de Rio ou en tout cas l'idée que je m'en fais car je ne connais pas.



Les quartiers les plus touristiques me font vraiment penser à un Montmartre en plus coloré, à la différence qu'ici, chaque centimètre carré de mur est exploité, tous sont peints : 



Une chose me marque très rapidement ici, la ville est très très sale ! Et le soir il faut à priori faire attention où l'on va, de même que certaines parties de la ville, et notamment les hauteurs, sont à éviter lorsque l'on est touriste. Mais néanmoins, si l'on respecte certaines règles, la ville est plutôt agréable et surtout très jolie dans son style. Les escaliers sont tous très originaux :




J'ai même trouvé un toboggan qui permet d'éviter les escaliers :


Une femme l'a pris avec ses sacs de courses, c'est original.

Le "Street Art" est à tous les coins de rue, me rappelant mon passage à Melbourne.



Le quartier de "Museo a Cielo Abierto" est également à voir, dans un autre style, plus classique, moins graffiti improvisé.


Je note que dans les rues du centre-ville je vois beaucoup de salles de jeux pleines de machines à sous. Ça semble être une habitude ici, les gens viennent jouer quelques pièces.

Il est également possible d'aller visiter une des maisons de Pablo Neruda, poète chilien, mais je reconnais qu'à ce moment du voyage, ma curiosité en avait pris un coup, je n'y suis donc pas allé.

Valparaiso est un bon endroit pour finir son voyage, même si je n'ai pas eu un gros coup de cœur je dois reconnaître que cette ville est assez surprenante par sa géographie, son architecture et surtout son excentricité avec toutes ses peintures murales. Je vais maintenant devoir reprendre un bus pour Santiago où m'attendra, le lendemain, mon avion pour rentrer en France...

mardi 8 novembre 2016

San Pedro de Atacama

Voilà, à force d'aller vers l'Est je me retrouve maintenant à l'Ouest, et j'en profite pour confirmer, après vérification, que la Terre est bien ronde, on ne nous a pas manipulés sur ce coup là, mais ça valait le coup d'aller contrôler tout ça quand même. Depuis l'Ile de Pâques le passage par Santiago, au Chili, est obligatoire. J'en profite donc pour passer huit jours ici, et mon choix se porte sur le Nord car plus dépaysant. En route pour San Pedro de Atacama et son désert.

Le changement d'ambiance est radical, une petite oasis en plein désert aride (le plus aride du Monde en fait), ici l'humidité est à 0% ! Ça change de la Polynésie et ses 80-90%. Le village est très touristique comme je m'y attendais, et c'est normal car il y a beaucoup de choses à faire, et surtout beaucoup de paysages extraordianaires à découvrir. Ici on ne connaît pas trop le bitume, les routes sont extrêmement poussiéreuses, je vais en manger pendant cinq jours.



Le but est donc de s'inscrire auprès d'une petite agence pour intégrer un groupe et partir en excursion. Et ça n'est pas très compliqué car il y a des agences tous les dix mètres. C'est d'ailleurs un peu le problème car certaines ne sont pas dignes de confiance et peuvent vous poser un lapin le jour J. Quand on a peu de temps ça n'est pas envisageable. J'opte pour une agence qui n'est pas la moins chère mais qui m'a inspiré confiance, et je n'ai pas été déçu. C'est donc comme ça que je pars le premier jour pour les Geysers d'El Tatio à plus d'une heure de route, enfin de piste. Le but est de voir le lever du Soleil depuis là-bas donc on part à 5h du matin. Pour info, deux jours avant j'étais arrivé à Santiago à 23h et j'avais un vol le lendemain à 6h pour San Pedro, j'ai donc passé la nuit à l'aéroport où il est impossible de dormir à cause du monde et du bruit perpétuel. Je sens que la fatigue va commencer à s'accumuler, d'autant plus que j'ai une ceinture noire du ronflement dans mon dortoir.

J'arrive avec mon petit groupe sur l'Altiplano. Cela faisait depuis le Pérou et la Bolivie que je n'y étais pas retourné. L'Altiplano est en fait une grande pleine s'étendant sur quatre pays : le Chili, l'Argentine et donc le Pérou et la Bolivie. L'altitude moyenne est d'environ 3'500m et il est entouré de volcans pour certains actifs, culminant parfois à plus de 6'000m. D'ailleurs cette région du Monde est la seconde la plus volcanique, derrière l'Indonésie. Un endroit unique mais également un des plus hostiles car ce n'est que du désert. J'ai été d'abord déçu par le fait que finalement nous ne nous arrêtons pas pour admirer le lever du Soleil, on le verra en se trordant le coup vers la droite depuis le bus...un peu dommage, surtout qu'à chaque fois que je regarde vers l'arrière à droite, le gars derrière moi croit que je l'observe. Par contre en arrivant c'est la claque :


On ne se croirait pas sur Terre, c'est extraordinaire. Il y a plein de fumeroles partout, ainsi que de tout petits geysers. En réalité il n'y a plus d'activité volcanique à cet endroit, cependant de la lave continue de couler à plusieurs kilomètres sous terre. Les eaux de pluie qui ruissellent (et oui il pleut parfois) et qui s'accumulent dans le sol finissent par bouillir et créent de la vapeur. Cette dernière s'échappe donc par la moindre petite faille qu'elle peut trouver, créant ces grandes émanations.


Alors par contre...qu'est-ce que c'est touristique ! Avec Waél, un anglais de mon groupe avec lequel j'ai sympathisé, on a eu beaucoup de mal à se prendre en photo sans trop de monde autour.


On se promène donc au milieu de cette nature inhabituelle, ça me rappelle un peu Rotorua en Nouvelle-Zelande. Ce qui est surtout bizarre c'est qu'il fait -9 degrés car nous sommes à 4'700m d'altitude, et pourtant au milieu de quelques plaques de glace, de l'eau bouillante trace son chemin ! Mieux vaut avoir de bonnes chaussures bien fermées.



Après notre petit tour il était possible d'aller se baigner dans des sources chaudes. Alors franchement, d'une, même si l'eau est chaude il fait beaucoup trop froid à l'extérieur, et d'autre part tous sont les uns sur les autres ça ne donne pas du tout envie.


La température la plus chaude est à droite donc tout le Monde se monte dessus, et ceux qui ne se baignent pas restent à côté du bassin à ne rien faire, c'est ce que j'appelle l'effet "mouton". Du coup je m'écarte et file voir d'autres choses et au moins il n'y a personne. C'est comme ça que je tombe sur un renard pas farouche.



Sur le retour nous passerons dans un petit village et cette église très mignonne :


Mais honnêtement tout est fait pour la consommation, il y a des bus partout et le plus drôle c'est quand même que les gens font la queue pendant au moins 30min pour goûter de la viande de Lama ! Alors qu'il y en a partout ailleurs et notamment à San Pedro ! Mais comme on leur dit qu'il faut la goûter ici alors les gens le font...et ils sont contents. J'ai été un peu dérangé par toute cette mise en scène, heureusement ça n'a duré que la matinée.

Ma seconde excursion est celle que j'ai préférée et c'est également la plus connue dans cette région. Il s'agit de la "Valle de la Luna". Alors là c'est du grand spectacle, et cette fois j'ai trouvé que l'on était moins gêné par le monde. Voilà ce que ça donne :



Très proche de là il existe également la "Valle de la Muerte" (Vallée de la Mort), une déformation du nom initial "Valle de Marte" (Vallée de Mars), un peu plus rouge et dans laquelle des expériences son faites pour sa géographie très proche de celle de la planète Mars. Et effectivement, déjà ici on se croirait en plein film "Seul sur Mars", c'est un des paysages que j'ai préférés sur l'ensemble de mon voyage.


On a beaucoup marché et on touche du doigt ce que cela peu donner si on est laissé à son propre sort au milieu de ce désert. Je ne pense pas qu'il soit possible de tenir plus de quelques heures.



J'ai particulièrement aimé ce mix de sable beige et de cette roche à pic très brune, ou parfois totalement l'inverse.

Un peu plus loin nous passons devant une ancienne mine de sel, ça n'avait franchement pas grand intérêt car elle avait plus de quarante ans et les trous étaient rebouchés.


La seule chose à voir ce sont les cahutes fabriquées par les mineurs, à base de terre, d'eau et de sel :


Puis nous passons devant ce petit relief qui était vénéré à une certaine époque, le pilier du milieu symbolisant Marie tenant Jesus dans ses bras, celui de droite Marie en train de prier, et celui de gauche ne symbolise plus rien depuis qu'un touriste l'a fait s'écrouler en montant dessus...oh le con !


Le Soleil commence à tomber, amenant de plus belles couleurs.


Maintenant c'est le sable qui est brun et la roche qui est beige...




...et il est temps pour nous d'aller nous trouver une bonne place pour un nouveau coucher. Je pense que nous allons trouver un super spot, probablement peu connu du reste des touristes :


Ah ! ...ça me rappelle ce fameux coucher de Soleil dans le centre de l'Australie ou un gars faisait des cocktails en plein désert. On est des centaines, mais l'avantage c'est qu'il y a beaucoup de place, je me trouve donc un coin bien tranquille et isolé à quelques millimètres de quelqu'un.


Le spectacle est somptueux. Tout ceci est tellement atypique.


Avant de repartir je prends cette petite photo du volcan qui domine San Pedro.


Cette sortie va rester longtemps dans ma mémoire, une des plus dépaysantes de mon voyage, sans aucun doute possible.

Le lendemain c'est parti pour les Lagunas Altiplanicas. Et ça commence par la Laguna Miscanti :



Encore une belle grosse claque !


Il y a plein de Vigognes, un peu plus petites que le Lama et l'Alpaga. La poussière que l'on voit au loin est dégagée par les vigognes qui se coursent, un spectacle hors du commun. C'est à ce moment précis que j'ai été rattrapé par le cafard en réalisant que j'étais en train de vivre mes dernières grandes découvertes, en tout cas pour ce voyage, et que ce qui faisait mon quotidien depuis presque sept mois va retomber dans le domaine de l'exceptionnel. Bref, une chance inouïe de vivre tout ça.


A quelques kilomètres, la Laguna Miniques, dans le même genre.


Après un bon déjeuner partagé tous ensemble, et notamment avec un couple de français de mon groupe, nous partons pour Piedras Rojas.


Cette fois c'est de la cendre qui est retombée sur de la glace. La cendre s'est solidifiée, puis la glace s'est ensuite retirée et a laissé sa forme à la cendre, qui, en s'oxygénant, a pris cette couleur rouge. Finalement je retrouve presque les mêmes couleurs qu'à Bora :


Mais pas la température.



Encore un beau passage, ça fait beaucoup de paysages grandioses en peu de temps, cette partie du Monde est extraordinaire.

Dernière étape de la journée, le Salar de Atacama (un désert de sel). C'est le troisième plus grand du Monde, derrière celui d'Uyuni en Bolivie et celui de Salt Lake aux Etats-Unis.


Celui d'Uyuni était plus lisse, celui-ci est complètement différent, on ne pourrait pas vraiment rouler dessus. Le sel forme de gros paquets friables.


Et comme toujours, des flamants roses partout. Ces derniers se nourrissent de micros organismes dont de microscopiques crevettes, et c'est cette nourriture qui leur donne leur couleur rose (comprenant entre autre de la carotène). Leur bec ne s'ouvre que de un ou deux centimètres, et des branches situées là où nous avons nos dents leur permettent de filtrer ce qui peut y entrer.



Le lendemain je pars pour ma dernière excursion, à Laguna Cejar. Le guide est petit et trapu, et a une coupe au bol parfaite, on dirait un Playmobile ! Ça m'a fait la journée. J'ai quand même vérifié s'il pouvait écarter les doigts.


En fait trois lagons dont un dans lequel on peut se baigner. Je n'ai jamais vu la Mer Morte mais le phénomène est le même, une eau extrêmement salée qui nous permet de flotter facilement.


Du coup, un réflexe naturel et quelque peu bizarre nous pousse au bout de quelques secondes à nous mouvoir dans le bassin par un simple petit moulinet des avant-bras, un peu comme sur un matelas gonflable. J'ai constaté que les autres le faisaient aussi.


Drôle d'expérience. En sortant je suis sec en deux minutes avec cet air sec et ce Soleil qui tape. L'eau me laisse une bonne grosse couche de sel bien blanc, heureusement ils ont prévu des douches d'eau douce.

Puis nous allons sur un second site où l'on peut observer deux gros cratères, à priori le résultat de météorites.


Mais le plus drôle c'est qu'il est possible de se baigner dans l'un d'eux, ce que je ne fais pas. Certains en profitent pour faire des sauts et s'amuser un peu, et tout le monde regarde. Mais un gars s'est complètement pris au sérieux, après un plongeon en style "saut de l'ange" il fait des longueurs en crawl le type ! Je suis sûr qu'il s'en voulait de ne pas avoir pris son bonnet et ses lunettes !


Du coup on a tous une superbe photo du cratère avec un gars qui tape des longueurs au milieu...mais qu'est-ce qu'il fait ?!


Puis vient le final, toujours sur le Salar :



Le Soleil se couche et c'est une nouvelle fois magnifique. Les contrastes sont dingues !




Avant qu'il ne fasse noir, le guide nous a préparé un petit apéro. Sentant la nourriture, des genres de mouettes nous tournent autour, réveillant chez moi un stress post-traumatique, suite à l'agression par des buses dont j'ai été la pauvre victime sur l'Ile de Pâques.

Je ne regrette pas mon choix d'être parti pour le Nord du Chili. J'y ai vu certains des plus beaux paysages qu'il m'a été donné de voir. L'ambiance est un peu indescriptible car derrière la photo c'est toute une atmosphère qui se dégage. C'est sans aucun doute un endroit unique sur Terre, qui ne trouve son pareil nul part ailleurs. J'ai franchement pris une grosse claque visuelle. Je redescends maintenant pour passer mes derniers jours à Valparaiso qui doit encore me réserver, dans un autre registre, de belles choses à voir.