vendredi 22 juillet 2016

Phnom Penh

Après les plages et les cocotiers me voilà de nouveau dans une ville. Phnom Penh est une capitale donc on y retrouve pas mal de monde et d'agitation, et particulièrement près de la rivière, le Tonle Sap. Les berges ont été aménagées pour offrir une belle esplanade qui n'est pas sans rappeler une certaine promenade du sud de la France...tristement célèbre en ce moment.


Dans les principaux points d'intérêts il y a le Palais Royal. Ce jour là un gros dispositif de sécurité était déployé autour, je pense que le roi devait s'y trouver, du coup il était fermé à la visite, je n'ai pas pu y entrer.


Le Musée National était quant à lui ouvert à la visite (mais interdit aux photos). J'avais peur de m'ennuyer en allant voir des vestiges des temples d'Angkor dans de grandes pièces alors que je venais de les voir dans leur lieu d'origine. Et bien j'ai été agréablement surpris car les pièces sont bien mises en valeur et placées dans une chronologie, mais surtout, il y a toute une partie sur l'implication des soldats cambodgiens lors de la Première Guerre Mondiale, pendant laquelle des volontaires ont repondu à l'appel de la France (qui y exerçait un protectorat) en passant trois mois en mer, contournant l'Afrique par le Cap de Bonne Espérance. Ces soldats ce sont mêlés aux Poilus dans les tranchées et un peu moins d'une centaine d'entre eux sont morts, dont 75 de maladie !


Puis il y a le Wat Phnom, ce temple qui domine la ville. A l'entrée, une belle pancarte indique que l'entrée n'est payante que pour les étrangers. Je ne me suis toujours pas fait à ce système. C'est comme faire payer l'entrée dans les églises, les synagogues, ou les mosquées, sauf que là on ne se base pas sur votre religion mais sur votre tête d'étranger uniquement, car finalement je pourrais tout à fait être boudhiste, je devrais payer quand même.


Le marché Central (encore un marché) est abrité sous un gros dôme qui fait penser à une gare.


Au détour de certaines rues on tombe sur des bâtiments coloniaux. D'ailleurs beaucoup de choses sont traduites en français ici.


Face à la rivière, le monastère Wat Ounalom accuillait ce jour là de nombreux fidèles qui écoutaient un moine réciter des prières devant un micro. Et comme souvent en Asie, sur une échelle de volume de 1 à 10, le son était à 38 !



Phnom Penh ne m'aura pas profondément marquée mais je dois dire que c'est une ville assez vivante sans être saoulante. Le bord de la rivière est particulièrement reposant si on s'écarte des nombreux bars et restaurants qui, quant à eux, apportent finalement une bonne ambiance. Cette dernière halte était pour moi la dernière en Asie (hors escale à Kuala Lumpur que je vais quand même visiter pour quelques heures). Ces trois mois auront été très riches en plein de choses : rencontres, paysages, histoire. Je vais maintenant partir pour une toute autre aventure et une toute autre culture...en route pour l'Oceanie !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire