dimanche 12 juin 2016

Pékin - La Cité Interdite

Me voilà en route pour la Cité Interdite. Son nom vient du fait qu’elle était inaccessible pendant cinq siècles, et quiconque y entrait sans autorisation était exécuté sur-le-champ (à l’époque, avocat devait être une situation très précaire).

On entre, dans un flot incessant de personnes, par la porte qui était réservée à l’Empereur. En arrivant dans la première cour je constate qu’il y a actuellement des travaux et que c’est un peu laborieux en terme de signalisation. Je vois des gens faire la queue partout mais pas dans la même direction. De toute façon on fait tellement souvent la queue ici que je les soupçonne d’en créer qui ne mènent à rien...juste pour le plaisir (en cercle peut-être ?). Après un premier échec je finis par trouver la bonne file.


J’imaginais déjà cette Cité très grande, mais en fait c’est encore plus que ça. C’est une vraie ville dans la ville. L’architecture est très particulière. Ce sont les toits, très travaillés, qui attirent le plus l’oeil, ainsi que les grandes esplanades en pavé...je sens que je vais encore marcher des kilomètres.




Il y a beaucoup de détails auxquels on pourrait ne pas prêter attention mais qui ont en fait un vrai sens. Comme ces petites figurines sur les toits qui sont les gardiens des toits, ou encore ces gargouilles à tête de dragon.



Les cours qui se succèdent ont chacune une utilisation bien précise. Pour faire simple, plus on est gradé ou proche de l’Empereur, plus on peut passer de portes : porte du Midi, porte de l’Harmonie Suprême, porte de la Pureté Céleste. Les derniers pavillons étant donc réservés à un cercle très fermé.






Autour de ces grandes cours, on trouve plusieurs quartiers, dont des habitations, une caserne, mais également un opéra. Ce dernier, sur trois niveaux, est très travaillé. Il y a des trappes un peu partout pour faire apparaître les acteurs, ainsi que des systèmes de poulies qui leur permettaient de faire descendre des figurants sur des trapèzes. Kamel Ouali n’a qu’à bien se tenir.


Dans un des quartiers réservés à l’Empereur on peut observer le mur des Neufs Dragons, censé chasser les mauvais esprits.


Au nord de la Cité se trouve le Jardin Impérial. Un havre de paix j’imagine, car si c’est très joli, c’est avant tout le repère des selfies-sticks, ceux-là même qui hantent mes nuits !


En ressortant par la porte nord on rejoint le parc Jingshan appelé également « La Colline de Charbon ». En atteignant le sommet de cette petite colline on peut voir toute la Cité Interdite ainsi que certains quartiers de Pékin.



Une très belle visite qui vaut le détour au moins autant que la Grande Muraille.


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