mardi 20 septembre 2016

Queenstown

Je fais la route jusqu'à Queenstown avec Flavien rencontré deux jours avant à Fiordland. On a sensiblement le même programme donc on se fixe une rando ensemble. Queenstown est la capitale du sport extrême. Ici on peut tout faire : ski, saut en parachute, parapente, rafting, canoë kayak, etc. Ça se ressent partout dans la ville, parfois même un peu trop car il y a des pancartes partout pour vendre des activités...et c'est pas donné. Je m'attendais à une grosse ville mais comme souvent en Nouvelle Zélande la ville est minuscule et on en fait le tour en quelques minutes. En ce qui nous concerne, notre activité extrême consiste à monter au-dessus de la ville pour admirer la vue.

Le chemin commence dans la forêt où plein de cairns ont été montés :


Et petit à petit nous commençons à découvrir la ville et surtout l'environnement qui l'entoure :


Nous faisons un premier stop devant cette vue :


Puis un peu plus haut le "Basket of dreams" qui est le surnom de cette balade initialement appelée "Hill Time Walk". Je trouve cette photo un peu bizarre après coup, à priori ça n'a pas de sens de faire ça :


On continue encore quelques mètres pour atteindre le point culminant de la rando, et là on en prend plein les yeux, comme d'habitude.


Un lac immense, de la verdure au bord, des montagnes sèches un peu plus loin, et des sommets enneigés tout en haut.


Ici il n'y a pas besoin de randonner pendant des heures, quelques minutes suffisent pour bénéficier d'un panorama extraordinaire. Nous sommes restés un bon moment là-haut (à côté de nous encore des français, il y en a vraiment beaucoup ici), en plus le Soleil tape, on a vraiment du bol, pour une région connue pour ses pluies diluviennes.

Il nous reste encore beaucoup de temps pour redescendre découvrir un peu la ville. C'est très mignon, ça m'a fait penser à un petit Chamonix mais au bord d'un lac.


Et justement le lac a quand même l'air bien exploité, on voit régulièrement des bateaux plein de touristes partir, sans compter l'apparition d'un parachute ascensionnel, je n'aurais jamais cru voir ça ici, il ne manquait plus que l'avion avec la banderole. J'ai même vu de tout petits engins deux places (l'un derrière l'autre), un peu comme un cockpit d'avion de chasse, à moitié submersibles et très rapides. On aurait dit que Q l'avait créé pour James Bond.


Le lendemain on se sépare avec Flavien qui avait réservé un saut en parachute (que j'envisage de faire plus tard, vraisemblablement en Polynésie), et moi je me décide à aller skier, au domaine des Remarkables. Après un bref appel à mon banquier et un emprunt sur 110 ans je loue des skis et achète mon forfait pour la journée. A ce prix là en France on a accès aux 3 Vallées et on vous sert un vin chaud sur pétales de roses à l'arrivée, ici on a juste accès à une petit station. Le loueur me donne des skis qui m'arrivent en-dessous du menton. C'est très rigolo mais je lui dis que je skie depuis tout petit et que là j'ai l'impression d'avoir les mêmes skis qu'à mes débuts quand je faisais un mètre de moins. A priori si je veux avoir une paire digne de ce nom il va falloir encore allonger la note, si ça continue je vais rentrer à poil ! Bon, je garde mes skis Hello Kitty c'est pas grave.


Premier constat, il n'y a pas de station, c'est à dire que lorsque l'on arrive en-haut il y a un parking et directement les remontées mécaniques, aucun logement. En même temps j'ai dû mettre vingt minutes depuis le centre-ville. Mais c'est tout de même inhabituel.


Le domaine est tout petit, il y a trois remontées réparties sur trois versants que je vais prendre toute la journée.


Je descends les deux premières pistes tranquillement pour m'échauffer et me mettre en jambe. Finalement les skis ne sont pas trop mal. Sauf que je n'ai pas vérifié mais le loueur m'a fait un réglage de débutant, autrement dit il les a réglés comme si je pesais 40kg. Du coup, dès que j'ai un peu plus attaqué, mon ski droit est parti se faire une piste tout seul sans prévenir, comme j'allais vite je suis tombé et mon genou gauche a légèrement tourné ! Bonne douleur mais finalement rien de cassé, ça va mettre quelques jours à passer mais ça ne m'empêche pas de continuer à skier...je m'en sors miraculeusement bien, j'aurais pu me faire un ligament croisé.

Comme je quadrille assez vite la zone je prends mon temps et déjeune en haut d'un petit sommet que je rejoins à pied, de loin la plus belle vue du domaine.



A un moment donné un japonais me rejoins et me demande de le prendre en photo, il avait une combinaison totalement improbable, sûrement créée par quelqu'un de très tourmenté. A la limite peu importe le décor qu'il avait derrière lui de toute façon la star sur la photo c'était sa combi. Heureusement que j'avais mes lunettes de Soleil.


Cette photo là a été prise par le mannequin japonais, j'ai pas eu besoin de me forcer à sourir :


Je sens bien qu'on est en fin de saison, en bas dans la vallée c'est tout vert et en milieu de journée la neige glacée du matin se transforme en eau. Après tout hier j'étais en train de randonner en t-shirt.



Encore une fois j'ai un bol incroyable sur la météo absolument parfaite. En redescendant je fais une petite halte, c'est quand même beau.


Le soir je décide de ne pas rester en ville et de m'avancer un peu sur ma route. Je passe devant un autre lieu de tournage du Seigneur des Anneaux, il s'agit, pour les fans et connaisseurs, de Argonath, porte d'entrée du Gondor où deux gigantesques statues ont été numériquement ajoutées de part et d'autre de la rivière.


Et voici le spot où je passe la nuit. Comme très souvent c'est au bord d'un lac. Il ne fait pas encore nuit et je peux profiter du coucher de Soleil en dînant. 


A quelques mètres, un couple de français (décidément on est partout). En discutant on s'aperçoit qu'on suit plus ou moins le même itinéraire donc on décide d'aller marcher ensemble le lendemain du côté de Wanaka.

J'ai beaucoup aimé Queenstown, la ville est très mignonne et respire le sport extrême. L'environnement est somptueux et toutes les activités sont très proches. Cependant je pense qu'en pleine saison ce doit être bondé, peut-être un peu moins appréciable.

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